Accéder au contenu principal

Toujours unis

ensemble


Depuis lundi, la France est entrée dans la troisième et dernière phase du déconfinement. Et si une seconde vague de l’épidémie du coronavirus SARS-CoV-2 est toujours possible, les Français ne se retrouveront pas à nouveau confinés, comme l’a assuré le professeur Delfraissy, président du conseil scientifique Covid-19 qui éclaire le gouvernement. Ces 55 jours de confinement, totalement inédits pour une démocratie comme la nôtre en temps de paix, auront profondément marqué les Français. Face à l’angoisse de la maladie Covid-19, ils ont fait preuve d’une mobilisation, d’une détermination et d’une résilience qui forcent le respect. Professionnalisme des personnels soignants, mais aussi de tous ceux qui ont été en deuxième ligne, livreurs, facteurs, éboueurs, caissières… auxquels on peut ajouter les policiers ou les enseignants.

Face à l’épidémie, les Français ont collectivement fait face, seuls, car obligés de rester à la maison, mais plus que jamais ensemble. Le confinement a fait émerger de magnifiques actions d’entraide, des gestes de solidarité intergénérationnelle qui ont donné corps à la fraternité jusqu’alors un peu oubliée de notre devise républicaine. Depuis le début de l’épidémie Le Groupe Dépêche a été à vos côtés pour relayer et faire connaître l’étendue de cette mobilisation. Au quotidien dans nos colonnes puis avec les suppléments #Ensemble dont nous publions aujourd’hui le quatrième numéro. Après "la région qui résiste", "la région en mouvement" et "la région qui innove", nous vous proposons "la région qui gagne". Car après la crise sanitaire se profile pour les semaines et les mois à venir une crise économique et sociale d’ampleur jamais vue. Face à elle, nous devrons continuer à être innovants et solidaires. À rester plus que jamais ensemble.

(Editorial publié dans La Dépêche du Midi du samedi 27 juin 2020)

Posts les plus consultés de ce blog

Moine-soldat

Dans le marathon de l’examen de la réforme des retraites à l’Assemblée nationale, le calendrier a marqué une pause ce jeudi à l’occasion de la niche parlementaire du Parti socialiste. Une pause mise à profit par le gouvernement pour aller sur le terrain défendre une réforme toujours massivement rejetée par 7 Français sur 10. À l’avant-veille de la quatrième journée de manifestation appelée par l’intersyndicale, Elisabeth Borne et Gérald Darmanin se sont ainsi rendus hier à Neuville-en-Ferrain, dans le Nord, Olivier Dussopt à Toulouse, où il a notamment rencontré six lecteurs de La Dépêche du Midi au siège de notre journal pour répondre à leurs questions et leurs inquiétudes. Celui qui enchaîne à un rythme soutenu les interviews dans les matinales et défend depuis lundi son texte devant une Assemblée nationale survoltée s’est montré tel qu’en lui-même : un moine-soldat de la macronie. Moine, parce que le ministre connaît sur le bout des doigts le catéchisme de la réforme, son dogme du r

L'indécence et la dignité

C’est sans doute parce qu’elle avait le souriant visage de l’enfance, cheveux blonds et yeux bleus, parce qu’elle aurait pu être notre fille ou notre nièce, notre petite sœur ou notre cousine, une camarade ou la petite voisine. C’est pour toutes ces raisons que le meurtre barbare de la petite Lola a ému à ce point la France. Voir le destin tragique de cette bientôt adolescente qui avait la vie devant elle basculer à 12 ans dans l’horreur inimaginable d’un crime gratuit a soulevé le cœur de chacune et chacun d’entre nous. Et nous avons tous pensé à ses parents, à sa famille, à ses proches, à ses camarades de classe, à leur incommensurable douleur que notre solidarité bienveillante réconfortera mais n’éteindra pas. Tous ? Non, hélas. Dans les heures qui ont suivi le drame, certains ont instrumentalisé de façon odieuse la mort de cette enfant pour une basse récupération politique au prétexte que la suspecte du meurtre était de nationalité étrangère et visée par une obligation de quitter l

Bien manger

C’est un petit logo qui nous est devenu familier lorsque nous faisons nos courses. Impulsé par un règlement européen (INCO) de 2014, établissant des règles pour informer les consommateurs sur la déclaration nutritionnelle ou la liste des ingrédients d’un produit, le Nutri-Score, ses cinq lettres de A à E et ses cinq couleurs de vert à rouge, est désormais bien ancré dans le paysage. De plus en plus présent sur le devant des emballages, on peut même dire que c’est un succès européen puisqu’il est présent non seulement en France, qui l’a introduit en 2017, mais également en Belgique, en Allemagne, au Luxembourg, aux Pays-Bas, en Espagne et même en Suisse, qui ne fait pourtant pas partie de l’Union européenne. Face à des étiquettes qui livrent la composition des produits écrite en tout petits caractères difficilement lisibles, certains consommateurs s’étaient déjà tournés vers des applications comme Yuka. Avec un smartphone, il suffit alors de scanner le code-barres d’un produit pour en a