Fallait-il oui ou non réunir une partie seulement des pays européens parmi ceux qui sont les plus en soutien de l’Ukraine à l’heure où s’engagent des négociations exclusives entre Américains et Russes pour mettre fin au conflit ; et ainsi prendre le risque d’étaler les divergences des Européens ? Emmanuel Macron a choisi de répondre oui en organisant lundi à l’Elysée un mini-sommet entre sept pays de l’Union européenne, le Royaume-Uni, la Commission européenne, le Conseil européen et l’Otan. Au final peu importe qu’il n’y ait pas eu de déclaration commune forte et unanime et que, sur l’envoi de troupes d’interposition pour maintenir la paix qui serait négociée, des divergences sont effectivement apparues. Face à la spectaculaire décision de Donald Trump de discuter d’homme à homme avec Vladimir Poutine de l’avenir de l’Ukraine sans les Ukrainiens et sans les Européens ; face, aussi, au violent discours du vice-président américain JD Vance à la Conférence sur ...
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