Rodez. Photo Alain Pauziès Il y a plus de deux siècles, au sortir de la Révolution, la création des départements allait faire des villes préfectures – à distance d’une journée de cheval du reste de leur territoire – des phares de développement économique et culturel.Des phares qui contribuèrent ensuite à l’exode rural au XIXe siècle. À l’heure de la mondialisation et de la globalisation des échanges, ces villes furent à leur tour victimes de la métropolisation et de la désindustrialisation, plongeant pour nombre d’entre elles dans d’importantes difficultés économiques et sociales. Aujourd’hui, après un confinement qui a bouleversé toutes les certitudes, les villes moyennes semblent tenir leur revanche. Durement éprouvés par deux mois d’enfermement pour endiguer la propagation du coronavirus, les Français – et surtout ceux habitant dans les grandes villes – rêvent de maison avec jardin mais avec un bon niveau de services, de se mettre au vert mais avec la fibre pour télétravailler...
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