La pandémie de Covid-19 et particulièrement les périodes de confinements ont conduit de nombreux Français à se lancer dans un projet immobilier ou à chercher à concrétiser celui qui nourrissait une réflexion depuis parfois des années. Partir d’un logement devenu trop étroit en centre-ville pour une maison avec un jardin, quitte à s’éloigner un peu vers la campagne, voilà ce à quoi aspiraient nombre de Français. Les taux d’intérêt bas et la reprise économique post-Covid constituaient le cadre idéal pour réaliser enfin ce rêve de devenir propriétaire. C’était sans compter sur la guerre en Ukraine et ses conséquences économiques en cascade : le retour d’une inflation galopante et la hausse des taux d’intérêt. À cette situation moins avantageuse, mais pas bloquante, s’est alors ajouté un bouleversement supplémentaire : le taux d’usure, censé protéger les consommateurs, est devenu un frein à leurs projets immobiliers. Ce taux d’usure - qui correspond au taux annuel effectif global (TAEG) ma
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