Bis repetita. Nous revoilà revenus à la case départ. Comme dans le film « Un jour sans fin » où Bill Murray revit sans cesse la même journée dans un village qui célèbre « la fête de la marmotte », nous retrouvons les habitudes que nous avions acquises lors du premier confinement du printemps – redevant pour le coup des marmottes – afin de freiner la deuxième vague de l’épidémie de Covid-19. Toutefois, comme dans le film où le héros essaie de ne pas refaire les mêmes erreurs d’un jour sur l’autre, nous abordons ce reconfinement de manière différente, plus souple avec les écoles ouvertes, les entreprises ou le BTP en activité, les services publics fonctionnels. Mais cette souplesse, pensée pour éviter de remettre la France et son économie sous cloche, n’en reste pas moins tout aussi douloureuse pour les petits commerçants « non-essentiels » qui se sentent lésés, d’autant plus qu’ils ont souvent tout fait pour s’adapter aux protocoles sanitaires. La peur de voir leur entreprise mett...
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