Cent ans après les JO de Paris de 1924, les XXXIIIes Jeux Olympiques d’été de l’ère moderne se sont ouverts hier dans la Capitale au terme d’une cérémonie d’ouverture exceptionnelle qui est entrée dans l’histoire en en mettant plein les yeux au monde entier. Les athlètes ont défilé non pas dans un Stade olympique mais en bateau, sur la Seine, sur un parcours rythmé par une mise en scène de toute beauté mettant en valeur la France, son patrimoine, son Histoire, ses talents, avant de rejoindre le Trocadéro devant une Tour Eiffel parée des anneaux olympiques. Nul doute que cette cérémonie réussie, émouvante, populaire, inédite, fera date en se rangeant dans la longue liste des défilés qui ont marqué les JO mais aussi l’histoire de notre pays, de la Fête de la Fédération du 14 juillet 1790 à celle pour le Bicentenaire de la Révolution française en 1989, en passant par la Libération de Paris dont on va bientôt célébrer les 80 ans. Cette cérémonie ponctue plusieurs années de préparation po
5, 10, 25, 150 milliards d’euros… Les chiffres avancés par les trois blocs politiques qui veulent gouverner la France après les élections législatives des 30 juin et 7 juillet prochains ont de quoi donner le vertige. Alors que les comptes publics sont marqués par de sérieux dérapages avec – 5,5 % de déficit publics et 110,6 % de dette publique, les annonces des programmes cette semaine interrogent forcément sur leur crédibilité et leur soutenabilité à long terme. Au point que le gouverneur de la Banque de France, François Villeroy de Galhau, a exhorté les candidats à « ne pas creuser encore davantage des déficits lourds qu’on ne saurait pas bien financer ». Une supplique qui avait peu de chance d’être entendue par les prétendants à Matignon, lancés dans un nouveau quoi qu’il en coûte. Du côté de la majorité présidentielle, on avait pourtant juré en finir avec ce quoi qu’il en coûte mis en place – avec raison – lors de la pandémie de Covid-19 pour soutenir l’économie française et aider