Il y a un an tout juste l’hebdomadaire tchèque « Respekt » publiait une caricature représentant Vladimir Poutine. Le maître du Kremlin, qui avait raté sept mois plus tôt son « opération militaire spéciale » en Ukraine – cette Blitzkrieg qui devait en quelques jours renverser le régime de Volodymyr Zelensky – était dessiné assis, l’air accablé dans un fauteuil surmonté d’un aigle bicéphale, symbole de la Russie, à côté d’un téléphone rouge, le bouton nucléaire en pendentif. Dans sa main, un pistolet comme s’il était prêt à se suicider dans ce bunker, une allusion à Hitler qui s’est donné la mort 30 avril 1945 à Berlin. En lettres capitales au-dessus de la scène : « La Russie est en train de perdre ». Un an plus tard, alors que le conflit s’enlise dans une interminable guerre de position et que l’armée ukrainienne peine à concrétiser sa contre-offensive, personne ne peut dire que la Russie est « en train de perdre » même s’il faudrait pourtant qu’elle perde pour avoir violé le droit inte
En réclamant lundi soir un « électrochoc » dans la lutte contre le harcèlement scolaire après qu’un rectorat a expédié un courrier comminatoire « honteux » à une famille dont l’enfant, Nicolas, 15 ans, moqué et violenté, a fini par se donner la mort, Gabriel Attal a, d’évidence, pris la mesure d’un fléau qui n’a que trop duré. Non pas que les prédécesseurs du ministre de l’Education nationale n’aient jamais rien fait sur ce sujet. Des dispositifs ont été lancés, des numéros verts mis en place, des plateformes internet de signalement déployées, des formations prodiguées aux personnels de l’Éducation nationale et des campagnes de sensibilisation ont été conduites auprès des élèves eux-mêmes en particulier et du grand public en général. Il y a même tous les ans une Journée nationale de lutte contre le harcèlement à l’école… Mais le phénomène a continué à perdurer, prenant d’autant plus d’ampleur que s’il s’arrêtait jadis aux portes de l’école, il est devenu désormais permanent avec les ré