Chaque jour, des millions de Français sont exposés, à leur insu, à une menace invisible : un cocktail toxique de pesticides. Ces substances, censées protéger nos cultures, s’infiltrent insidieusement dans notre environnement, notre alimentation et finalement, dans nos corps. Et cela est particulièrement vrai pour les riverains de champs où se font des épandages et qui entendent faire bouger la réglementation avec une action collective défendue par l’ancienne ministre de l’Environnement, l’avocate Corinne Lepage. Depuis plusieurs années, de nombreuses études scientifiques ont démontré les dangers de l’exposition chronique des populations à ces substances chimiques. Cancer, troubles neurologiques, perturbations endocriniennes : la liste des maux potentiellement liés aux pesticides s’allonge année après année. Malgré cela, l’industrie chimique persiste à minimiser les risques, s’abritant derrière le sacro-saint principe du « doute raisonnable ». Le lobby de l’industrie phytosanitaire cons
Ce n’est pas la première fois que nous abordons dans notre journal les difficultés pour les Français de décrocher des rendez-vous médicaux chez un dermatologue, un ophtalmologiste, un cardiologue, voire un dentiste ou simplement un médecin généraliste. Si nous y consacrons à nouveau un dossier, c’est parce que nous recevons régulièrement de nombreux témoignages de lecteurs exaspérés de rencontrer de telles difficultés et accablés d’être confrontés très concrètement à cette pénurie de médecins qui créent des déserts médicaux bien réels. Ce phénomène, qui semble s’aggraver d’année en année, touche particulièrement les dermatologues, ces spécialistes essentiels à notre bien-être cutané. Mais au-delà des problèmes de peau, c’est tout notre tissu médical qui s’effiloche, laissant de nombreux Français totalement démunis, comme l’a montré l’étude récente de la Fondation Jean Jaurès, intitulée « Cartes de France de l’accès aux soins ». Celle-ci, publiée en avril dernier, a dressé un constat