Que se passera-t-il cet après-midi dans l’hémicycle de l’Assemblée nationale lorsque les députés devront se prononcer sur les motions de censure déposées par les oppositions en réponse à l’article 49.3 dégainé jeudi par Elisabeth Borne pour faire adopter sans vote la très contestée réforme des retraites ? Pour l’heure personne ne le sait. Si la motion du RN a peu de chances d’aboutir, qu’en sera-t-il de celle du petit groupe charnière LIOT ? Les décomptes montrent qu’il pourrait manquer une vingtaine de voix des Républicains pour atteindre la majorité absolue ; mais la versatilité et l’incohérence que le parti de droite, au bord de l’implosion, a montrées ces dernières semaines laissent tous les scénarios possibles… Mais au fond, qu’Elisabeth Borne soit censurée et que le gouvernement démissionne ou qu’elle obtienne un répit avant un inéluctable remaniement ministériel ne changera pas grand-chose. Pour répondre à la grave crise politique qu’Emmanuel Macron a déclenchée et qui le plonge
Mes éditoriaux, analyses et décryptages publiés dans La Dépêche