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Articles

Affichage des articles du septembre, 2018

En finir avec la malbouffe

Chacun se souvient du film de Claude Zidi « L'aile ou la cuisse » où le patron d'un guide gastronomique, campé par Louis de Funès, embarquait son fils, joué par Coluche, dans l'usine du redoutable Tricatel, incarné à l'écran par le truculent Julien Guiomar. Dans cette usine ultramoderne, le père et le fils voyaient alors se transformer des pâtes douteuses bien chimiques en de jolis poulets rôtis ou des poissons qu'on aurait dits pêchés du jour mais qui étaient aussi artificiels que peu goûteux. Dans ces années 70, Zidi avait ainsi choisi la comédie, voire la satire, pour dénoncer le revers de la médaille de la nourriture industrielle en plein essor : la malbouffe. Un peu plus de vingt ans après ce film-culte, c'est en Aveyron, le 12 août 1999, que José Bové s'en prenait à McDonald's en « démontant » le fast-food qui était en construction à Millau. Là aussi, le paysan du Larzac et ses amis de la Confédération paysanne s'en prenaient à la malbouf...

Entre rigueur et bienveillance

Le 10e Baromètre de l'Absentéisme et de l'Engagement, réalisé par le cabinet Ayming et publié hier, est doublement précieux. D'une part, il montre, en effet, que pour la troisième année consécutive, le taux d'absentéisme en France a repris sa progression, passant de 4,59 % en 2016 à 4,72 % en 2017, soit en moyenne 17,2 jours d'absence par an et par salarié (contre 16,8 jours en 2016). D'autre part, il souligne surtout la grande disparité des situations. L'impact des arrêts de travail varie ainsi en fonction de multiples critères : le secteur professionnel du salarié, la région dans laquelle il travaille, son âge, s'il s'agit d'un homme ou d'une femme, s'il est depuis longtemps dans l'entreprise ou s'il est jeune embauché, etc. Autant d'éléments qui, mis bout à bout, invitent à la prudence et à la pondération lorsqu'il s'agit de s'exprimer sur les arrêts de travail et les arrêts maladie, notamment lorsque l'...