L'ouverture de nouvelles archives sur l'assassinat du président John Fiztgerald Kennedy, autorisée par Donald Trump, n'est bien sûr pas dénuée d'arrière-pensées politiques. L'éruptif président des États-Unis sait qu'en communiquant sur elles, il conforte une partie de son électorat versée dans le complotisme. Et la suspension pour six mois de la publication de certains documents, à la demande des services de renseignements, ravira ces défenseurs des «faits alternatifs» qui, quoi qu'il arrive, martèleront qu'«on nous cache la vérité». En ouvrant ces archives, Trump, qui cumule beaucoup de déconvenues pour mettre en place sa politique depuis son installation à la Maison Blanche, se met aussi au niveau de l'Américain moyen qui, année après année, reste toujours autant fasciné par les événements du 22 novembre 1963 et veut savoir ce qui s'est réellement passé à Dallas. Enfin, avec la déclassification des archives annoncée par un tweet, Donald Tru
Mes éditoriaux, analyses et décryptages publiés dans La Dépêche