D'aucuns trouveront peut-être à ricaner de ce qui arrive à la présidente socialiste de la Région Occitanie. La vie politique, il est vrai, est faite de passions, d'emportements, d'outrances, de prise à partie et parfois d'insultes vociférées dans les hémicycles, de la plus petite commune jusqu'à l'Assemblée nationale. «La démocratie, c'est aussi le droit institutionnel de dire des bêtises», soupirait d'ailleurs François Mitterrand. Mais dans cette affaire, nous sommes dans un tout autre registre que le débat musclé. Le courriel haineux qu'a reçu Carole Delga est tout sauf anodin et ne doit pas être pris à la légère. Par ses propos orduriers, par son ton belliqueux, par les menaces de mort explicites lancées à un élu de la Nation, c'est la démocratie que l'on atteint. De tels propos, ignobles, ne peuvent rester sans réponse et Carole Delga a évidemment eu raison de porter plainte. Mais les menaces reçues par la présidente de la Région ...
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