La publication chaque fin décembre par l’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee) de sa note sur les Populations légales est toujours un moment attendu. Chacun – et les élus locaux au premier chef – regarde si sa commune a gagné ou perdu des habitants depuis l’année passée, quelle est la situation de ses voisins, de l’intercommunalité et des grandes tendances qui traversent l’Occitanie, la deuxième région de France derrière l’immense Nouvelle-Aquitaine, avec ses 72 724 kilomètres de superficie. Certes, les données de l’Insee ne reflètent pas la situation actuelle puisque la méthode du recensement annuel est basée sur des cycles de collecte de six ans. Mais ils donnent déjà une tendance. Au 1er janvier 2020, c’est-à-dire aux prémices de l’épidémie de Covid-19, l’Occitanie comptait 5 973 969 habitants. La région figure ainsi à la cinquième place nationale. De 2014 à 2020, la population d’Occitanie a augmenté en moyenne de 0,7 % par an, soit environ 40 500 hab
Mes éditoriaux, analyses et décryptages publiés dans La Dépêche