Il y a eu le barrage de Sivens dont le projet a été stoppé puis remanié après la mort du jeune écologiste Rémi Fraisse. Il y a maintenant le barrage de Caussade, dont l’autorisation de construction fait l’objet d’un bras de fer juridique à rebondissements. Et il pourrait y avoir encore bien d’autres exemples de ce qu’il faut bien appeler des guerres de l’eau. Certes, on est loin en France des conflits qui peuvent survenir entre Etats lorsque l’eau est non seulement une ressource vitale mais aussi un enjeu de souveraineté géopolitique. Rappelons d’ailleurs que la pénurie d’eau affecte quatre personnes sur dix dans le monde selon la FAO, l’organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture. Mais les polémiques qui entourent, en France, la construction de nouvelles retenues ou la révision de la répartition des usages illustrent toute la complexité de la gestion de l’eau dans un contexte de changement climatique dont les effets sont de plus en plus visibles. Car le nœud
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