Il y a un peu plus de 50 ans, dans un monde occidental corseté par les conservatismes et les interdits et plus particulièrement dans une Amérique patriarcale et matérialiste, sûre de ses valeurs face au bloc soviétique mais pratiquant la ségrégation raciale, et qui allait s’enliser dans la guerre du Vietnam, naissait un mouvement totalement inédit : celui des hippies. « Peace and love », paix et amour proclamaient les jeunes gens d’une génération éprise de liberté et d’émancipation individuelle et collective, abhorrant la guerre, avide de nouvelles expériences, de libération sexuelle, de lectures puissantes et de nouvelles musiques. Bref d’un nouveau monde. Cette révolution du « flower power » née aux Etats-Unis, cette idée qu’une autre société était possible – et souhaitable – allait essaimer partout dans le monde, entraînant avec elle toute une jeunesse en pantalon patte d’éléphant, chemise à fleurs et cheveux longs, de WoodStock à Mai-68, des plateaux de Katmandou à ceux du Larza
Mes éditoriaux, analyses et décryptages publiés dans La Dépêche