Plus de cinquante ans après l’exploit d’avoir amené un Homme à poser son pied sur la Lune – ce petit pas pour l’homme mais ce pas de géant pour l’humanité accompli le 21 juillet 1969 par Neil Armstrong – la NASA se prépare à retourner sur notre astre le plus proche. Dans quelques mois désormais voire quelques années, le programme américain Artemis, qui fédère quelque 29 États dont la France, permettra à un équipage d’être en contact avec la Lune, avec le projet à terme d’y établir une base lunaire qui constituerait l’étape essentielle de plus lointains voyages, en premier lieu vers Mars. Après la dernière mission de la NASA, Apollo 17 le 7 décembre 1972, la Lune ne semblait plus être la priorité des agences spatiales. D’autres enjeux avaient émergé, d’autres priorités, d’autres ambitions aussi : l’exploration des confins de notre système solaire, la meilleure connaissance de comètes ou de la planète Mars ont mobilisé des dizaines de missions. Dans les années 90 pourtant, la NASA lance
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