Alors que va s’ouvrir le mois prochain devant les assises du Tarn-et-Garonne, le procès d’un hypnothérapeute accusé d’agressions sexuelles et d’un viol sur cinq femmes durant des séances à Montauban – l’homme, écroué durant 15 mois, nie la contrainte – d’aucuns seront peut-être tentés de penser « encore une affaire de viols ». Mais c’est peut-être justement parce que l’affaire qui sera jugée constitue non pas une affaire de plus mais une affaire de trop qu’il faut y donner la juste publicité. Les faits que nous relatons, le témoignage digne et puissant que nous publions montrent bien qu’il reste encore du chemin à faire, au moins dans deux domaines. Le premier est bien sûr l’accueil que l’on doit aux victimes. Depuis le mouvement #MeToo, décliné en France en #Balancetonporc, la parole des femmes victimes d’agressions sexuelles ou de viols s’est enfin libérée. Aux dénonciations excessives que fustigent certains hommes – et même quelques femmes – nostalgiques d’une époque où le patriarca
Mes éditoriaux, analyses et décryptages publiés dans La Dépêche