Prévenir vaut mieux que guérir. L’adage populaire n’est pas qu’une phrase de grand-mère, elle a aussi une réalité scientifique, et notamment en ce qui concerne les cancers. La publication ce mois-ci d’un rapport de l’Organisation européenne du cancer (ECO), qui épingle la France pour son immobilisme et son retard criant en matière de prévention, doit servir d’électrochoc. Car on estime qu’environ 40 % des cancers seraient évitables en agissant sur les principaux facteurs de risque désormais bien connus : consommation de tabac, d’alcool, alimentation déséquilibrée, inactivité physique, surpoids, exposition aux UV ou aux polluants environnementaux et professionnels… Le chantier est vaste à condition d’y mettre des moyens financiers et humains et une volonté politique qui reste aujourd’hui insuffisante. Certes, le ministère de la Santé est devenu aussi celui de la Prévention avec le Covid et l’ancien ministre François Braun s’y montrait très sensible. Certes, il serait faux de dire que le
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