Avec un prix de gros du gaz naturel en Europe qui est tombé à son plus bas niveau en deux ans, la crise du gaz déclenchée par la guerre en Ukraine est-elle derrière nous ? Ou ne s’agit-il que d’une parenthèse avant un nouveau rebond, un scénario du pire comme vient de l’esquisser pour l’Europe – non sans arrière-pensées pour ses sociétés pétrolières et gazières – le ministre de l’Énergie du Qatar, qui nous a prédit des pénuries de pétrole et de gaz ? Pour l’heure, bien malin qui pourrait assurer quel sera l’avenir d’un marché du gaz plus volatil que jamais. La crise énergétique consécutive à la guerre en Ukraine et à la volonté des Européens de se passer du gaz russe a d’ores et déjà bouleversé le marché de l’énergie. Et comme lors de la crise Covid lorsqu’il s’est agi d’obtenir les vaccins contre le coronavirus, on ne peut que se réjouir de la capacité de l’Union européenne à trouver des solutions communes et solidaires pour les 27. La diversification des approvisionnements en gaz et ...
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