Ils n’ont évidemment aucun lien entre eux et leur concomitance relève du hasard, mais en pleine crise du coronavirus, angoissante par essence, l’accumulation de faits divers, parfois violents, qui ont eu lieu ces dernières semaines ajoute au sentiment d’insécurité des Français. Selon le dernier baromètre Odoxa-Fiducial paru fin juillet, 68 % d’entre eux disent ne pas se sentir en sécurité. Avec cette hausse de 10 points en six mois, jamais ce sentiment n’avait connu une telle augmentation en un semestre, même au moment des différents attentats perpétrés en 2015 et 2016. Autant dire que ce sujet s’invite dans une rentrée déjà passablement compliquée pour l’exécutif, entre crise sanitaire et relance économique. Un sujet d’autant plus épineux qu’il constitue le talon d’Achille d’Emmanuel Macron, le point faible du quinquennat. Lors de la campagne présidentielle de 2016, le candidat Macron avait – déjà – été attaqué, notamment par la droite, sur son manque d’intérêt pour les questions ré
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