En matière diplomatique, domaine réservé des présidents de la République, le moins que l’on puisse dire est qu’Emmanuel Macron sait surprendre son monde. En déplacement en Israël le 24 octobre, deux semaines après les massacres terroristes perpétrés par le Hamas, le chef de l’État exprime la solidarité de la France aux côtés de Benyamin Netanyahou… et propose une « coalition » internationale sur le modèle de celle contre Daech pour « lutter » contre le mouvement palestinien. Stupeur en Israël, dans les pays arabes, dans la classe politique française et jusqu’au sein même des équipes d’Emmanuel Macron, qui n’étaient pas au courant et doivent péniblement assurer auprès des médias le décryptage de la pensée complexe du Président. L’idée fera long feu, sèchement rejetée par nos alliés et partenaires, notamment dans les pays arabes. Quatre mois plus tard, bis repetita. Lors de la conférence de presse qui suit le sommet de soutien à l’Ukraine qui a réuni lundi à Paris une vingtaine de ...
Mes éditoriaux, analyses et décryptages publiés dans La Dépêche