La fraude aux prestations sociales est un fléau et il est évident qu'il faut la combattre. Ceux qui trichent se mettent hors la loi en s'appropriant indûment l'argent des autres assurés et, surtout, ils pervertissent le principe de prestations pensé à la Libération et qui bénéficie depuis à tous les Français. Il est donc heureux que l'État, depuis une dizaine d'années, ait mis davantage de moyens pour permettre d'effectuer des contrôles. Ceux-ci sont d'ailleurs capitaux car ils permettent de séparer les allocataires de bonne foi qui, par oubli, inadvertance ou en raison de la complexité des documents administratifs, se voient verser un trop perçu, des fraudeurs «professionnels», qui, eux, mettent au point des stratagèmes insensés pour parvenir à s'accaparer des aides sociales qu'ils ne devraient pas toucher. Pour les premiers, un droit à l'erreur paraît logique et un meilleur accompagnement de ces personnes dans les arcanes administratifs...
Mes éditoriaux, analyses et décryptages publiés dans La Dépêche