Depuis deux ans, nous avons souvent observé une carte de France qui est souvent devenue rouge voire écarlate au fur et à mesure qu’évoluaient les contaminations au Covid-19. Mais nombre de Français ont aussi scruté une autre carte de France, celle du risque d’allergie aux pollens, réalisée depuis 1996 par le réseau national de surveillance aérobiologique (RNSA). Actuellement, cette carte est toute rouge, 90 des 96 départements étant concernés par un risque d’allergie élevé qui devrait le rester encore plusieurs semaines en raison de conditions météorologiques très favorables à l’émission et la dispersion des fortes concentrations de pollens de graminées dans l’air. Mais au-delà des graminées, ambroisies, aulne, bouleau, charme, frêne, peuplier, platane ou même olivier sont pour de nombreux Français non pas seulement des beautés de la nature mais la source de tourments qui les épuisent en provoquant asthme, rhinite ou rhume des foins, conjonctivite, eczéma, urticaire voire choc anaphyla
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