Cette semaine dans les locaux de Météo-France à Toulouse, quelque 300 scientifiques du Groupe d'experts Intergouvernemental sur l'Évolution du Climat (GIEC) se sont réunis pour commencer à rédiger le volume 1 (les bases physiques) du prochain rapport d'évaluation qui sera rendu public en 2021. Un long travail d'analyse, de confrontation d'observations de la planète qui est fait méticuleusement depuis la création de cet organisme international en 1988. Mais le poids des mots, la multiplication des alertes lancées depuis 30 ans par le GIEC ne semblent pas déclencher la mobilisation mondiale qui serait pourtant cruciale pour infléchir le réchauffement climatique essentiellement dû aux activités humaines… On aurait pu penser que le choc des photos ou des vidéos de catastrophes climatiques suffirait à engager une prise de conscience planétaire. Des ouragans toujours plus puissants, des sécheresses toujours plus arides, des épisodes de canicule toujours plus nombr...
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