L’adage populaire, que l’on attribue parfois à Jack London, est que ce n’est pas la destination qui compte mais le voyage. Les passagers qui ont pris l’avion ces derniers mois et plus encore cet été, ont pu mesurer toute la profondeur de la sentence tant embarquer à bord d’un Airbus ou d’un Boeing, à Roissy ou New-York, à Toronto ou Londres-Heathrow est devenu une véritable aventure pleine de surprises et, surtout, un véritable parcours du combattant digne de Pékin Express. Il est vrai que le voyage en avion a singulièrement évolué depuis le milieu du XXe siècle. D’un côté, l’avion n’est plus l’apanage d’une élite mondialisée, et c’est heureux. Sous la poussée des compagnies low cost, il s’est démocratisé et, en 2019, dernière année « normale » avant le choc de la pandémie de Covid-19, quelque 4,5 milliards de personnes ont pris l’avion dans le monde. De l’autre côté, les attentats terroristes survenus dans les années 90 et surtout les attaques islamistes contre les tours jumelles du W...
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