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Affichage des articles du août, 2018

Belle prise

Photo by Sebastian Pociecha on Unsplash La photo, publiée sur le compte Twitter de la fédération nationale des chasseurs, avait fait sensation. Le 15 décembre dernier, en pleine nuit, Emmanuel Macron était venu saluer des présidents de fédérations de chasse ayant traqué le sanglier lors d'une « battue de régulation » sur le domaine du château de Chambord, organisée par l'Office national de la chasse et de la faune sauvage. Une première pour un président de la République depuis au moins quarante ans. Pour Emmanuel Macron, qui fêtait alors ses 40 ans, il s'agissait là de délivrer un message limpide sur sa vision de la chasse. Vision historique, environnementale et, bien sûr, politique. Vision historique, d'évidence. Emmanuel Macron, depuis son élection, s'est attaché à redonner du lustre à la fonction présidentielle en usant – au risque de s'attirer des critiques en dérive monarchique – de tous les fastes patrimoniaux de la République. Le Louvre, Versailles

Bon élève

Jean-Michel Blanquer. Photo MEN En présentant Alain Juppé à sa succession à la présidence du RPR, en 1994, Jacques Chirac avait qualifié le futur maire de Bordeaux de « meilleur d'entre nous. » Vingt-quatre ans plus tard, Emmanuel Macron pourrait sans fard reprendre à son compte la formule devenue célèbre pour l'appliquer à son ministre de l'Éducation nationale. Car en un peu plus d'un an, Jean-Michel Blanquer est devenu une pièce maîtresse pour le président de la République. Alors qu'un récent sondage montrait qu'un tiers des ministres du gouvernement d'Édouard Philippe est quasi totalement inconnu des Français, Jean-Michel Blanquer est, lui, très vite sorti de l'anonymat à peine installé rue de Grenelle, devenant un ministre phare du gouvernement, plébiscité à droite et parfois à gauche, plutôt apprécié par les syndicats enseignants et les parents d'élèves, habitués des Unes laudatives des hebdomadaires et très apprécié de Brigitte Macron.

Eldodaro solaire

En misant désormais massivement sur l'énergie solaire, photovoltaïque essentiellement, mais aussi thermique, l'Humanité effectue comme un retour aux sources. Le soleil, déifié par les Égyptiens, la mythologie grecque ou romaine, les Aztèques ou les Incas, a accompagné de tout temps les hommes dans leur quotidien, leur apportant la vie avec son immense énergie, inépuisable, renouvelable. La seule d'ailleurs dont ont disposé les habitants de la Terre pendant des siècles avant que ceux-ci ne découvrent le charbon, le gaz puis l'atome. Mais le regain d'intérêt pour le solaire en ce début du XXIe siècle recèle de multiples enjeux : environnementaux évidemment, mais aussi politiques et diplomatiques, économiques et industriels. Enjeu environnemental, c'est bien sûr l'un des principaux atouts de l'énergie solaire. Face au réchauffement climatique et à l'urgence de limiter les émissions polluantes de gaz à effet de serre ou de CO2, les énergies renouve

Positiver

De Séville à Toulouse, de Vienne à Nîmes, de Berlin à Montpellier, c'est toute l'Europe qui suffoque sous les 40° d'une chaleur caniculaire qui devrait – espère-t-on – s'achever cette semaine, ce soir peut-être. Cette canicule aux conséquences bien concrètes sur la vie quotidienne, sur les organismes des plus fragiles d'entre nous, sur le rythme de l'économie, sur l'environnement avec la pollution atmosphérique qui s'ensuit ou encore sur le rendement des récoltes à venir, notamment de blé, illustre ce réchauffement climatique qui bouscule notre météo et notre façon de vivre. Vagues de chaleur ici, vagues de froid ailleurs à d'autres moments de l'année, fonte des glaces, hausse du niveau des mers, augmentation de l'intensité des ouragans. N'en jetez plus. Le yoyo climatique charrie son lot de catastrophes angoissantes. Autrefois cantonnés dans des films à grand spectacle, ces phénomènes climatiques semblent désormais aussi nombreux que

Nouveau monde

36,6° à Montréal le 2 juillet. 41,1° à Kumagaya au Japon le 23 juillet. 48,9° à Chino dans l'agglomération de Los Angeles le 6 juillet, un record. 52,9° dans la Vallée de la Mort aux États-Unis le 24 juillet. Et même 25,2° sur le littoral de la mer de Barents, en Scandinavie, du jamais vu. Mais aussi plus près de nous, en Occitanie, 35° et 37° dans les Pyrénées-Orientales et l'Aude cette semaine, 36° à 39° dans l'Hérault ou le Gard. Sans compter les températures des jours à venir qui devraient tutoyer les 40° dans notre région… Les épisodes caniculaires s'enchaînent cet été partout dans le monde, et il n'y a guère plus que Donald Trump et les climato-sceptiques pour nier la réalité d'un réchauffement climatique aux conséquences redoutables et bien concrètes pour l'environnement comme pour l'humanité. Des conséquences qui dessinent d'évidence un nouveau monde auquel les habitants de la Terre vont devoir s'habituer et, surtout s'adapter d