Accéder au contenu principal

Restons unis

ensemble


Depuis le 2 juin et la réouverture si attendue des cafés, bars et restaurants, c’est un peu de la vie d’avant que l’on retrouve. Bien sûr, l’épidémie n’est pas encore terminée, il convient toujours de respecter les règles sanitaires de distanciation sociale et les gestes barrières, mais l’horizon s’éclaircit à l’approche de l’été… avant peut-être de redevenir sombre avec la crise sociale et économique qui semble se dessiner.

De cette longue période de confinement, de ses 55 jours d’assignation à résidence – chose inimaginable et inédite dans une démocratie comme la nôtre – il y a aura beaucoup de leçons à tirer. Mais on peut d’ores et déjà en détacher un enseignement : cette crise a fait ressortir le meilleur en chacun de nous. Des applaudissements aux soignants tous les soirs à 20 heures, des mercis à toutes ces professions (facteurs, livreurs, routiers, caissières, femmes de ménage, éboueurs, etc.) jusqu’alors oubliées voire méprisées ont accompagné de formidables actions de solidarité, d’entraide et – osons le mot – de fraternité.

Dans notre région, ses villes et ses villages, des milliers d’initiatives ont ainsi vu le jour, bénévoles et désintéressées, avec pour seule ligne directrice l’envie d’être utile aux autres, personnels soignants, personnes malades, fragiles ou voisins isolés.

Nous avons relayé dans nos colonnes toutes ces actions humanistes et généreuses. Après « la région qui résiste », « la région en mouvement », nous vous proposons « la région qui innove » avec ce troisième numéro d’«#Ensemble ». Car déjà, dans le monde d’après qui se prépare, on a tous envie que cette solidarité citoyenne perdure.

Plus que jamais, restons unis.

(Editorial publié dans La Dépêche du Midi du samedi 6 juin 2020)

Posts les plus consultés de ce blog

Se préparer

Voilà un type de courbe que l’on n’avait pas vu depuis longtemps concernant le Covid-19 : une hausse, celle du nouveau variant du coronavirus EG.5. Baptisé Eris, ce cousin d’Omicron croît de façon vertigineuse dans le séquençage de cas positifs au Covid-19 en France comme dans d’autres pays. Beaucoup plus contagieux que ses prédécesseurs, Eris pourrait ainsi s’imposer et devenir majoritaire. Au point de relancer une pandémie mondiale que nous pensions derrière nous ? Nous n’en sommes évidemment pas là, mais l’apparition de ce nouveau variant, tout comme la possibilité de voir survenir des clusters de contamination comme cela vient de se produire aux fêtes de Bayonne, nous interroge légitimement. Même si la couverture vaccinale est bonne en France, la crainte de devoir revivre les conséquences sanitaires et socio-économiques d’un retour de la pandémie est bien dans les esprits. Peut-être aurions-nous dû écouter plus attentivement les spécialistes comme le directeur général de l’Organisa

Moine-soldat

Dans le marathon de l’examen de la réforme des retraites à l’Assemblée nationale, le calendrier a marqué une pause ce jeudi à l’occasion de la niche parlementaire du Parti socialiste. Une pause mise à profit par le gouvernement pour aller sur le terrain défendre une réforme toujours massivement rejetée par 7 Français sur 10. À l’avant-veille de la quatrième journée de manifestation appelée par l’intersyndicale, Elisabeth Borne et Gérald Darmanin se sont ainsi rendus hier à Neuville-en-Ferrain, dans le Nord, Olivier Dussopt à Toulouse, où il a notamment rencontré six lecteurs de La Dépêche du Midi au siège de notre journal pour répondre à leurs questions et leurs inquiétudes. Celui qui enchaîne à un rythme soutenu les interviews dans les matinales et défend depuis lundi son texte devant une Assemblée nationale survoltée s’est montré tel qu’en lui-même : un moine-soldat de la macronie. Moine, parce que le ministre connaît sur le bout des doigts le catéchisme de la réforme, son dogme du r

Entaché

Dix ans après son départ du gouvernement Ayrault, Jérôme Cahuzac, l’ancien ministre du Budget de François Hollande, envisage-t-il son retour en politique ? En tout cas l’intéressé, condamné en appel à deux ans de prison pour fraude fiscale et blanchiment de fraude fiscale, et frappé de cinq années d’inéligibilité, était hier sur le marché de Monsempron-Libos, non loin de Villeneuve-sur-Lot, la ville dont il a été le député et le maire.Fin octobre déjà il participait à une réunion, organisée à huis clos, quelques semaines après le lancement d’une association politique «Les amis de Jérôme Cahuzac». Récemment interrogé par Sud-Ouest pour savoir s’il préparait son retour politique, le septuagénaire, qui avait élu domicile en Corse où il pratiquait la médecine à l’hôpital de Bonifacio, s’est borné à répondre que «tout est une question de circonstances», faisant remarquer qu’ «on fait de la politique pour être élu et agir» et qu’il n’y avait pas d’élections avant 2026, date des prochaines m