Après quatre semaines d’audiences, l’un des plus médiatiques procès de ces dernières années s’achève aujourd’hui devant la cour d’assises du Tarn. Dans quelques heures, Cédric Jubillar, accusé du meurtre de sa femme Delphine, disparue dans la nuit du 15 au 16 décembre 2020, connaîtra son sort, entre la réclusion criminelle que les procureurs ont requis contre lui pour trente ans, en dépit de l’absence de corps, ou l’acquittement qu’ont plaidé hier les deux avocats du peintre-plaquiste. On peut d’abord se féliciter de la façon dont ces quatre semaines de procès ont été organisées et remarquablement conduites par la présidente Hélène Ratinaud. À l’heure où la justice est attaquée de toutes parts, ou certains estiment que l’État de droit n’est « pas intangible », où des magistrats sont menacés, parfois de mort, pour avoir simplement appliqué la loi, le procès Jubillar a démontré que la justice française se rend dans des conditions dignes, respectueuses et sereines, loin de tout emballemen...
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