Un an après la formidable « parenthèse enchantée » des Jeux olympiques de Paris qui ont mis la France sur le devant de la scène et fait rêver le monde entier, la saison touristique estivale 2025 était très attendue. Les perspectives étaient d’ailleurs prometteuses. Fin juin, le ministère du tourisme avait présenté des chiffres en hausse depuis le début de l’année et des projections estivales très encourageantes, soutenues par un engouement durable pour les destinations françaises et un effet JO alors toujours perceptible. Par exemple fin avril, les recettes générées par les visiteurs étrangers depuis le début 2025 atteignaient 21,4 milliards d’euros, en hausse de 8 % par rapport à 2024, le solde du tourisme international s’élevant à + 4,1 milliards d’euros, en très forte progression (+ 25,4 % sur un an). Les carnets de réservation de location pour la saison d’été étaient en hausse de 16 %, 8 Français sur 10 déclaraient partir cet été, ...
Le moins que l’on puisse dire est qu’Airbus a le triomphe discret. L’avionneur européen aurait pourtant bien le droit de sabrer le champagne : l’A320, son appareil vedette, est devenu l’avion le plus vendu au monde ; devançant ainsi son grand rival, le Boeing B737. Avec 12 151 livraisons cumulées à la fin juillet, contre 12 019 exemplaires pour le B737 à la même date, Airbus franchit un seuil symbolique, attendu depuis plusieurs années, que les pionniers de l’aventure Airbus n’imaginaient sans doute pas. L’A320 était arrivé, en effet, sur un marché où Boeing était solidement installé depuis 20 ans. L’avionneur européen, qui devrait d’ailleurs conserver cette position de leader au vu de son carnet de commandes, engrange là les dividendes de choix audacieux. L’A320 a d’emblée été un avion révolutionnaire embarquant des technologies jamais vues entre les commandes de vol électriques, le mini-manche latéral pour le pilotage, le « glass cockpit » présenta...