L’arrivée surprise, en mars 2023, de Sophie Binet à la tête de la CGT – contre la dauphine de Philippe Martinez – a indéniablement marqué un tournant pour la centrale syndicale. Cette Nantaise de 42 ans passée par la Jeunesse ouvrière chrétienne et le PS est, d’abord, la première femme à diriger la confédération depuis 1895. Mais elle a, surtout, su bousculer les codes établis avec un style bien à elle. Le contraste est, en effet, saisissant avec ses prédécesseurs : exit les envolées lyriques d’un Henri Krasucki, la bonhomie calculée d’un Louis Viannet, la pondération d’un Bernard Thibault ou la combativité frontale d’un Philippe Martinez. Sophie Binet cultive, elle, un style différent : une technicité assumée, une maîtrise des dossiers sur le bout des doigts – on l’a encore constaté hier à La Dépêche lorsqu’elle a répondu à nos lecteurs – un féminisme pugnace et des réparties chirurgicales, qui font d’elle une bonne cliente des matinales. D’ailleurs, si Laurent Berger semblait prendre
Réélu largement président des États-Unis le 5 novembre, Donald Trump espère-t-il entamer son mandat, le 20 janvier prochain, par un succès diplomatique aussi retentissant qu’improbable à l’heure actuelle : l’arrêt de la guerre en Ukraine ? En tout cas, le futur président se démène pour concrétiser sa promesse de campagne de mettre fin à la guerre entre l’Ukraine et la Russie « en 24 heures ». « J’ai un plan très précis pour arrêter l’Ukraine et la Russie », avait assuré l’ancien président américain lors d’une interview en septembre, en indiquant qu’il ne le dévoilerait pas afin de garder l’effet de « surprise ». Mais pour l’heure, ce plan reste bien mystérieux… Selon la presse américaine, Donald Trump, qui aurait eu plusieurs conversations téléphoniques avec Vladimir Poutine depuis son départ de la Maison Blanche en 2020, aurait appelé le président russe cette semaine pour lui demander de ne pas provoquer d’escalade en Ukraine. Une conversation démentie par l’équipe de transition de Do