Une vingtaine de drones survolant la Pologne, un aéronef provenant de la Russie aperçu au-dessus du territoire roumain, deux avions de combat Mig russes détectés dans le ciel Estonien, de mystérieux drones aperçus au-dessus des aéroports de Copenhague (Danemark) et d’Oslo (Norvège). On pourrait aussi ajouter le récent brouillage du signal GPS de l’avion transportant la présidente de la Commission européenne en Bulgarie et celui de l’appareil de la ministre espagnole de la Défense lorsqu’elle se trouvait à proximité de Kaliningrad. La Russie a beau se défendre, nier toute responsabilité, ces incidents répétés, particulièrement dans la région de la Baltique, portent pourtant bien sa signature : celle de la volonté de Moscou de provoquer, de tester et d’intimider les Européens qui soutiennent l’Ukraine. Cette stratégie d’intimidation poursuit ainsi deux objectifs : d’abord, amener les citoyens des pays membres de l’Otan à craindre la guerre ; ensuite inquiéter les che...
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