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Tenir encore un peu...

 

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Après une année de restrictions sanitaires pour endiguer l’épidémie de Covid-19, après toutes ces limitations de déplacements, le télétravail, les confinements et les couvre-feux qui ont tant pesé sur le moral, et bien sûr l’épreuve du Covid pour ceux qui en ont été atteint ou qui ont vu leurs proches souffrir ou mourir, c’est peu dire que les Français ont envie de souffler, de retrouver la vie d’avant. Le succès de la réouverture des terrasses des restaurants, des cinémas et des musées le 19 mai montre bien que l’état d’esprit est au retour de l’optimisme, notamment pour la 2e étape du déconfinement le 9 juin, et pour la préparation de l’été.

Un été libérateur… ou de tous les dangers ? Car si les indicateurs épidémiques ont incontestablement baissé – même s’ils restent encore élevés – les signaux d’alerte qui sont remontés du Sud-Ouest ces dernières heures sur une nouvelle hausse des contaminations commencent à inquiéter.

À l’heure où certains sont tentés de laisser tomber le masque, à l’heure aussi où ceux qui ont reçu une première dose de vaccin sont moins respectueux qu’auparavant des règles sanitaires, il convient de rappeler que la France n’en a pas encore fini avec l’épidémie de Covid, et que tout relâchement trop prononcé peut se solder par un rebond épidémique débouchant sur une nouvelle vague. L’été 2020 est d’ailleurs là pour nous le rappeler et nous empêcher de faire les mêmes erreurs.

« Le meilleur moyen de se délivrer de la tentation c’est d’y céder » disait Oscar Wilde.  Avec l’épidémie de Covid, mieux vaut ne rien céder, dominer les tentations de relâchement et tenir encore un peu…

(Editorial publié dans La Dépêche du Midi du vendredi 4 juin 2021)

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